Interroger l’épaisseur de la peinture, c’est lui donner corps à travers la lumière, c’est aussi révéler son caractère organique, fluide, sensible. L’eau et la transparence sont des éléments qui guident mes recherches picturales tant comme acteurs que comme sujets.
Souvent j’utilise des supports qui permettent la superposition et le tissage des couleurs ; ainsi entre deux surfaces à peindre d’une même plaque de verre, il demeure un espace libre où se forme et se déforme une image (é)mouvante.
Pour se démultiplier dans l’espace, la peinture s’émancipe d’une frontalité qui suspend l’œuvre dans le temps. Elle s’anime avec le regard et la mobilité du spectateur.
Dans cette perspective, j’explore la notion de construction par le biais d’éléments fragmentaires dont la combinaison évolue en fonction de l’environnement (architecture, espace, lieu), des circonstances (événements, temps) ou encore des rencontres (humaines, plastiques).

 

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